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Archive for the ‘Fiscalité’ Category

Nouvelle répartition de la succession

Le nouveau droit successoral entrera en vigueur le 1er janvier 2023. Les nouvelles dispositions s’appliqueront à toutes les successions de personnes décédées après le 31 décembre 2022, indépendamment de la date de leur testament ou pacte successoral.

Quelles sont les modifications et quels en seront les effets sur votre planification successorale?

Réserves héréditaires

Nouvelles dispositions légales

  • Réduction de la réserve héréditaire des descendants à la 1/2 de leur part successorale légale (art. 471 nCC)
  • Suppression de la réserve héréditaire des parents

(La réserve héréditaire du conjoint survivant/partenaire enregistré est maintenue à la 1/2 de sa part successorale, art. 471 nCC)

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Le montant de la rente minimale AVS/AI passera de 1195 à 1225 francs par mois et celui de la rente maximale, de 2390 à 2450 francs (pour une durée de cotisation complète). Le montant de la cotisation minimale AVS/AI/APG pour les indépendants et les personnes sans activité lucrative passera de 503 à 514 francs par an, et celui de la cotisation minimale dans l’AVS/AI facultative de 958 à 980 francs.

Si vous êtes salarié en 2022, vous pouviez verser jusqu’à 6’883 CHF par an. L’année 2023 voit ce montant passer à 7’056 CHF, soit une augmentation de 173 CHF.

Suivant votre taux marginal une économie d’impôt non négligeable pour favoriser votre prévoyance.

Si vous êtes un travailleur indépendant non-soumis au 2e pilier, vous pouviez verser jusqu’à 34’416 CHF par année, en 2022. Ce montant est porté à 35’280 CHF en 2023, soit une augmentation de 864 CHF, ce qui n’est pas négligeable.

Prenez le temps d’étudier votre situation et optimiser votre planification financière.

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Étude Allianz: les Suisses manquent eux aussi de compétences financières | Allianz Schweiz

L’«Allianz Financial and Risk Survey» a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1000 personnes dans sept pays différents: Suisse, Allemagne, Autriche, France, Italie, Espagne et États-Unis. Cette étude porte sur les expériences vécues pendant la pandémie du coronavirus en termes de revenus, de consommation et d’épargne, mais aussi sur les compétences financières et de gestion des risques.

Covid-19: une crise inégale

Comme nous pouvions nous y attendre, la pandémie affecte nos vies de nombreuses façons: au moins 55% des sondés dans chaque pays l’ont confirmé en déclarant que la pandémie du coronavirus était l’expérience économique la plus marquante de leur vie. Les différences entre les pays considérés reflètent la profondeur de la crise sanitaire et économique, la Suisse se situant dans le milieu de classement: 29,2% des Suisses interrogés ont révélé que leurs revenus avaient diminué en raison de la crise (contre 30% pour l’ensemble de l’échantillon). Mais il y a aussi des similitudes entre les pays et, notamment, deux principaux constats: premièrement, les femmes et les milléniaux sont les plus touchés. 37,8% des milléniaux, mais seulement 27,2% des autres groupes d’âge ont été confrontés à une baisse de revenus. Deuxièmement, les inégalités entre les sexes sont flagrantes: 32,8% des femmes interrogées déclarent avoir subi une baisse de revenus, contre 27,1% seulement des hommes. En Suisse, cet écart entre les sexes est un peu moins important, avec 3,4 points de pourcentage.

Compétences financières: de grandes différences entre les sexes

Afin d’évaluer les compétences financières individuelles, quatre questions ont été posées aux sondés sur différents aspects: calcul, intérêts, comptabilité et inflation. Dans l’ensemble, le niveau d’éducation financière est effroyablement bas: seuls 28,5% des sondés ont pu répondre correctement aux quatre questions; en Suisse, ce chiffre n’est que légèrement supérieur (31,2%). S’il fallait s’attendre à des différences entre les groupes d’âge – les compétences financières ne s’acquièrent pas à l’école, mais au fil de la vie –, l’écart important entre les sexes est plutôt surprenant: 36,4% des hommes interrogés se sont avérés «financièrement compétents», contre seulement 20,7% des femmes. Avec 15,7 points de pourcentage, l’écart est tout aussi important en Suisse. «Les différences entre les sexes en matière d’éducation financière sont alarmantes», déclare Patricia Pelayo Romero, auteure du rapport. «Le niveau de compétences financières est un facteur déterminant. Il explique pourquoi certaines parties de la population sont plus aptes que d’autres à faire face aux crises. Désavantagées par leurs faibles connaissances financières et des pertes financières plus importantes, les femmes payent le prix fort de la crise du coronavirus.

Peu de compétences en matière de gestion des risques

Allianz a également posé deux questions sur les compétences en matière de gestion des risques, à savoir concernant la distribution de probabilités et la diversification des risques. Là encore, le niveau de compétences est (très) faible: seuls 27,6% des sondés ont été en mesure de répondre correctement aux deux questions. La Suisse s’en sort un peu mieux: avec 33,6%, elle atteint la valeur la plus élevée parmi les pays considérés. Mais ce résultat est loin d’être glorieux. Et l’écart entre les sexes s’avère également important: 9,6 points de pourcentage pour l’ensemble des pays et 8,2 points de pourcentage pour la Suisse.

«Ces valeurs désastreuses en matière de compétences financières et de risques devraient être un signal d’alarme pour la politique et l’industrie», affirme Patricia Pelayo Romero. «Investir était déjà un défi avant le Covid-19. Et c’est encore plus compliqué aujourd’hui. Sans une véritable éducation financière, de nombreux ménages sont condamnés à prendre de mauvaises décisions financières, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour leur bien-être financier futur. Les politiques devraient donc songer à intégrer l’éducation financière dans les programmes scolaires, tandis que le secteur financier devrait redoubler d’efforts pour mettre sur le marché des produits simples et faciles à comprendre.»

Proportion de sondés par pays et par sexe
Réponses en pourcentage

 AutricheFranceItalieAllemagneEspagneSuisseUSA
Hommes44,127,844,739,031,838,329,0
Femmes28,211,524,024,713,322,621,3
Total35,819,233,831,822,131,225,0

L’étude complète (en anglais) peut être consultée ici.

Voici les questions posées :


 

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A partir de 2019, Axa, l’un des principaux assureurs-vie actif dans la prévoyance professionnelle suisse, afin d’augmenter ses bénéfices, cessera de proposer le modèle en assurance complète à ses affiliés.

Pour rappel, les fondations de prévoyance suisses ont pour but de vous offrir des prestations de retraite mais aussi de fournir des rentes en cas d’invalidité ou de décès.

Le modèle en assurance complète a pour principe de transmettre l’ensemble des risques liés à une fondation de prévoyance professionnelle suisse à un assureur-vie.

Les risques de longévité et de placement, dans cette solution sont donc intégralement transmis à l’assureur-vie.

Selon le communiqué d’Axa, le faible niveau persistant des taux d’intérêt, une redistribution croissante au détriment des actifs et un carcan réglementaire qui enserre les placements n’ont cessé de détériorer le rapport prix-prestations de l’assurance complète pour les entreprises et leurs salariés.

AXA (Et son siège parisien) et les Conseils de fondation compétents ont donc décidé de ne plus proposer de polices d’assurance complète et de transformer, dès le début de 2019, les fondations d’assurance complète actuelles en fondations semi-autonomes au moyen d’une lettre bien formulée qui ne présente pas les risques encourus pour les sociétés.

Dans le modèle semi-autonome, seule une partie des risques est transmise à un réassureur vie : les risques invalidité et décès.

Dans ce type de fondations de prévoyance, les risques (et les opportunités) de longévité et de placement sont à la charge de la fondation de prévoyance et donc des entreprises et de leurs affiliés.

Bien que regrettable et déstabilisante, la décision d’Axa offre l’opportunité aux sociétés concernées par ce changement de prendre un nouveau départ quant à leur prévoyance professionnelle :

Soit en s’affiliant à une fondation de prévoyance offrant toujours l’assurance complète  (Plus que 5 compagnie offrent cette sécurité)

Soit en s’affiliant à une fondation de prévoyance autonome ou semi-autonome

Soit en évaluant d’autres formes de fondation de prévoyance

Dans chacun des cas, nous encourageons les sociétés qui doivent faire face à cette situation à s’entourer de spécialistes afin que la solution de prévoyance retenue corresponde aux attentes et besoins de ces dernières et de leurs affiliés en toute connaissance.

Position d’une Fiduciaire reconnue :

Madame, Monsieur,

Votre caisse de pension est actuellement à l’AXA Suisse, soyez attentif à l’information qui suit.

Mardi 10 avril, AXA a annoncé depuis son siège parisien que Axa Suisse ne proposera plus d’assurance complète dans la prévoyance professionnelle, et ce, dès 2019.

La compagnie est très claire sur l’origine de cette décision. Ils souhaitent augmenter leurs bénéfices mais refusent de prendre le moindre risque. « Cette modification est en ligne avec notre plan stratégique Ambition 2020 visant à croître dans nos segments cibles tout en réduisant notre sensibilité aux risques financiers. », a déclaré le directeur général de l’AXA.

Il s’agit à notre avis d’une très mauvaise nouvelle pour nos petites et moyennes entreprises qui devront désormais assumer seules l’entière responsabilité liée à l’allocation d’actifs et aux rendements des investissements.

Si vous aussi êtes en désaccord avec cette décision de l’AXA ou que vous désirez plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter et nous regarderons ensemble quelle solution nous pourrions mettre en place pour 2019.

Ma disponibilité pour votre conseil

Afin d’analyser votre situation, semi-autonome, complète ou par la même occasion les plans en vigueur dans votre société et les améliorations possibles, prenez contact et je me ferais un plaisir de vous présenter les enjeux et améliorations possibles, faites confiance à un spécialiste et ne risquez pas la vie de votre entreprise sans être informé correctement.

 

David Da Silva

Conseiller Financier Spécialiste en Fortune, Immobilier, prévoyance et assurance diplômé AFA et IAF.

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Sans titre

Voici un lien des autorités fiscales neuchâteloises, cela permet de mettre fin à certaines croyances ou idées recues, bonne visite et si votre revenue fiscal est trop haut à votre gout, n’hésitez pas à prendre contact pour tenter d’arranger ca !

 

Comparer vos revenus

http://www.ne.ch/autorites/DEAS/STAT/finances-fiscalite/Pages/Revenu2011.aspx

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Évaluez vous-même ce que la réforme peut vous rapporter, cette calculette mise à disposition sur le site du canton de Neuchâtel :

Modele_calculette_reforme_v8_Excel_2000_2003_3_0

Le 30 mai 2012, le Grand Conseil a accepté le projet de réforme de la fiscalité des personnes physiques par 102 voix contre 2. Ce soutien massif ouvre la voie à la mise en œuvre d’un éventail de mesures destinées à alléger la charge fiscale de la classe moyenne et des familles, et à inciter les deuxièmes revenus au sein des couples à reprendre ou à augmenter leur taux d’activité professionnelle.

Il s’agit d’un grand pas pour le canton de Neuchâtel, qui n’avait pas connu de réforme fiscale d’une telle ampleur dans son histoire récente et dont l’attractivité est désormais restaurée. C’est aussi un accomplissement important pour la classe politique neuchâteloise, qui est parvenu à formuler un consensus fort sur un sujet qui a plutôt tendance à diviser. Finalement, c’est une grande satisfaction pour le Conseil d’Etat et pour les services de l’administration neuchâteloise qui ont contribué à cet important projet dans sa phase de conception et qui l’ont accompagné dans la phase précédant sa présentation au Grand Conseil.

La réforme entrera en vigueur de manière progressive entre 2013 et 2016. Elle se poursuivra en 2017 et s’achèvera en 2018, deux étapes distinctes que le Grand Conseil a souhaité valider en fonction de son appréciation des perspectives économiques et de la situation des finances publiques.

Voir aussi :

7 conseils pour réduire ses impôts : https://infodasilva.wordpress.com/2011/11/16/7-conseils-pour-reduire-ses-impots/

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Très bon article de Bilan qui va un peu plus loin que d’habitude et des conseils dont on discute souvent en ce moment avec mes clients.

Attention, il ne reste que quelques semaines pour optimaliser sa facture fiscale 2011. Car au printemps prochain, au moment de remplir sa déclaration, il sera trop tard.

                    Par Jean-Philippe Buchs, le 16 novembre 2011  : http://www.bilan.ch

Nous ne sommes pas des magiciens», lance Christian Bronner. «Si la marge de manœuvre existe pour réduire ses impôts, il y a néanmoins des limites infranchissables», avoue ce juriste fiscaliste de FJF Favre Juridique et Fiscal. Dans quelques mois, les Romands recevront leur déclaration
fiscale pour l’année 2011. A l’exception de Vaud (moins un point de son coefficient) et du Jura (moins 1% d’impôt par rapport à 2010) qui procèdent à des réductions symboliques, aucun autre canton n’a décidé d’abaisser, de manière généralisée, le taux d’imposition des personnes physiques. Après huit diminutions consécutives, même Fribourg a renoncé à offrir un nouveau cadeau à ses contribuables. La faute aux incertitudes conjoncturelles et à la remise en cause de la part cantonale des bénéfices réalisés par la Banque nationale suisse. A six semaines de la fin de l’année, il est encore temps de procéder à quelques aménagements afin de tenter de diminuer sa douloureuse pour 2011 ou pour réfléchir à la planification de ses opérations pour les prochaines années. Seuls ceux qui le font parviennent à réaliser des économies. Voici quelques pistes pour les particuliers et les chefs d’entreprise.

1 Les recettes classiques

«Pour le salarié, les possibilités de diminuer de manière importante son revenu imposable sont relativement faibles. L’option principale réside dans le rachat d’années d’assurance auprès de sa caisse de pension et la constitution d’un 3e pilier. S’il est propriétaire, il peut aussi défalquer les frais d’entretien et de rénovation de son bien immobilier pour autant que cette opération n’en augmente pas sa valeur», explique Christian Bronner.
«Mais, ajoute-t-il, le salarié oublie parfois de procéder aux diverses déductions prévues par les législations cantonales.» Par exemple: les charges professionnelles qui touchent au transport du domicile au lieu de travail ainsi qu’aux frais de perfectionnement et de reconversion, les coûts découlant de la garde des enfants, les intérêts de capitaux d’épargne, les intérêts de dettes, les frais d’administration de titres et les mises dans les loteries en cas de gain, les primes d’assurance-maladie, les éventuels frais médicaux dépassant un pourcentage du revenu net, les frais de représentation pour les cadres (ils nécessitent l’accord préalable du fisc), etc. De surcroît, la Confédération (pour l’impôt fédéral direct) ainsi que Vaud, Fribourg et Valais introduisent une nouveauté importante: la déduction des dons aux partis politiques en sus de ceux versés aux institutions de pure utilité publique. Si les parents divorcés ou séparés ne peuvent pas soustraire de leur revenu le versement de la pension alimentaire pour les enfants majeurs, il est toutefois possible de glaner quelques centaines de francs en se renseignant sur les subtilités proposées par les cantons (frais de secours dans le Jura ou la moitié de la déduction sociale en Valais).

2 Anticiper une donation

Qui a peur de l’initiative populaire sur l’impôt sur les successions lancée par le Parti socialiste, les Verts et différentes formations de gauche? La récolte des 100 000 signatures nécessaires à son aboutissement a démarré au mois d’août. Objectif: imposer les héritages supérieurs à 2 millions et les donations de plus de 20 000 francs à hauteur de 20%. Les fiscalistes ont surtout remarqué l’effet rétroactif au 1er janvier 2012 inscrit dans l’initiative. «Selon les montants en jeu et selon les législations cantonales, il vaut la peine de procéder à des donations avant la fin de cette année pour éviter de passer à la caisse si l’initiative se concrétise», estime Yves Grangier, juriste fiscaliste auprès du groupe BfB. Selon les explications des initiants, cette rétroactivité est logique. Sans cette clause, il va de soi que les conseillers fiscaux inciteront leurs clients à faire des donations aux héritiers directs avant l’entrée en vigueur de la loi. Les auteurs de l’initiative constatent d’ailleurs que «déjà aujourd’hui, les administrateurs fiduciaires tirent fréquemment profit de la possibilité existante jusqu’à fin 2011 de diminuer, nette d’impôts, les grands capitaux au travers de donations.»

3 S’endetter pour racheter sa prévoyance

En raison des taux d’intérêt historiquement bas, il peut s’avérer intéressant d’augmenter son endettement hypothécaire avec un objectif de prévoyance vieillesse. Le prêt obtenu est alors réinvesti progressivement dans le rachat de sa caisse de pension. «Cette stratégie permet de diminuer les impôts sur le revenu par le biais de la déduction des intérêts passifs et de ses versements à son institution de prévoyance», constate Stéphane Defferrard, administrateur fondateur de Defferrard & Lanz, une société spécialisée dans le conseil fiscal et immobilier. Pour le démontrer, ce dernier donne un exemple concret basé sur un revenu imposable d’environ 150 000 francs dans le canton de Vaud.
– Première opération: obtention d’un crédit hypothécaire supplémentaire de 100 000 francs à un taux fixe de 2% sur dix ans.
– Deuxième opération: rachat d’années de cotisation sur une période maximale de sept ans.
– Economie nette d’impôts: environ 44 000  francs sur dix ans. Ce gain s’explique essentiellement par la diminution du revenu imposable liée au rachat de la caisse de pension. Cette transaction réduit en effet fortement le taux marginal d’imposition.

4 Améliorer sa prévoyance vieillesse

Les transactions relatives à l’amélioration de la prévoyance vieillesse (2e et 3e pilier) sont déductibles du revenu imposable. Comme le taux marginal d’imposition est important, les gains obtenus sont élevés. Tout dépend évidemment des montants versés. Le rachat des années de cotisation de sa caisse de pension n’est toutefois possible que jusqu’à concurrence du maximum prévu par cette dernière. Pour le fisc, la déductibilité vise à inciter l’assuré à renforcer sa prévoyance. Il y a donc des précautions à prendre pour ne pas dépasser le cadre légal. «Il faut veiller au piège que pourrait constituer un rachat du 2e pilier dans les années précédant un versement en capital. Par exemple pour l’accès à la propriété de son logement ou pour cause de retraite», estime Hugues Salomé, associé du cabinet de conseil PricewaterhouseCoopers. Car la déductibilité de cette opération n’est pas assurée si elle ne vise qu’une réduction de l’impôt. Dans un arrêt publié en 2010, le Tribunal fédéral (TF) précise l’interprétation de la législation sur la LPP (loi sur la prévoyance professionnelle). Celle-ci prévoit que «les prestations résultant d’un rachat ne peuvent être versées sous forme de capital par les institutions de prévoyance avant l’échéance d’un délai de trois ans.» La Cour suprême a ainsi donné tort à un individu né en 1943 qui avait réduit son revenu imposable grâce à trois rachats de 20 000 francs en décembre 2004, 30 000 francs en avril 2005 et 30 000 francs en septembre 2006. Or, quelque mois plus tard, en juillet 2007, sa caisse lui versait à la fois une part en capital d’environ 430 000 francs et des rentes mensuelles dont la valeur en capital équivalait aux trois rachats opérés (y compris les intérêts). Pour le TF et sous l’angle de l’abus, ces opérations de rachat ne peuvent être déduites des impôts car elles n’ont permis qu’une faible amélioration de la prévoyance.

5 Choisir ses investissements

La composition d’un patrimoine peut se répercuter favorablement sur l’assiette fiscale du contribuable. C’est ainsi que la deuxième réforme de l’imposition des entreprises avantage les actionnaires de sociétés procédant à des remboursements de capital. Selon la nouvelle législation fédérale entrée en vigueur au 1er janvier 2011, le remboursement d’apports, d’agios et de versements supplémentaires effectués lors de la fondation ou d’une augmentation de capital par les détenteurs de droits de participation est traité fiscalement de la même façon que le remboursement du capital-actions. Autrement dit, le versement de dividendes lié à ce type d’opération n’est pas soumis à l’impôt anticipé, à l’impôt fédéral direct et à l’impôt cantonal sur le revenu. «Pour réduire ses impôts, il vaut donc la peine d’intégrer dans son portefeuille des titres de sociétés qui ont déjà annoncé à l’Administration fédérale des contributions le montant des apports comptabilités susceptibles d’être retournés aux actionnaires», estime Roger Saul, administrateur et directeur de la Fiduciaire Saugy. Et d’ajouter: «Le contribuable peut s’adresser à son gestionnaire de fortune pour connaître à la fois le nom des sociétés concernées et le montant à investir.» Selon Roger Saul, une autre possibilité consiste à placer son argent dans un fonds de placement immobilier dont les objets sont détenus en direct par ce dernier. Les porteurs de telles parts ne sont soumis à aucun impôt, ni sur le revenu ni sur la fortune. «Avant d’investir, il faut se renseigner sur la valorisation des fonds, car certains analystes estiment qu’il y a actuellement un risque de surévaluation», indique Roger Saul.

6 Accroître ses dividendes ou réduire son salaire

Pour réduire ses revenus imposables, un propriétaire dirigeant d’entreprise doit-il jouer sur le niveau du salaire qu’il se verse ou sur celui des dividendes qu’il perçoit? «Depuis le passage de l’imposition totale à l’imposition partielle des dividendes, la question peut se poser», relève Hugues Salomé. D’un côté, réduire le salaire diminue certes la facture à payer au fisc puisqu’il est imposable à 100%. Mais cela peut avoir un impact sur la couverture de prévoyance et, partant, sur le potentiel de rachat des années d’assurance. Diminuer son salaire ne constitue donc pas forcément une opération favorable d’autant qu’il représente pour l’entreprise une charge déductible de ses revenus imposables. De l’autre, augmenter les dividendes versés par sa société accroît le paiement des impôts, mais dans une proportion qui peut s’avérer fiscalement intéressante puisqu’ils ne sont que partiellement imposables. A chacun de faire ses calculs avec ses conseillers fiscaux afin de déterminer laquelle de ces options est la plus favorable.

7 Réduire la valeur de son entreprise

L’Administration fédérale a élaboré une méthode standard pour calculer la valeur fiscale des actions d’une société non cotée en bourse. «Mais, selon les cas, il peut s’avérer judicieux et approprié de s’en écarter. Il faut alors pouvoir justifier ses calculs auprès de son percepteur. Les sommes à économiser sont parfois importantes», relève Hugues Salomé. Prenons deux exemples. Primo, un nouvel actionnaire est entré dans le capital d’une société sur la base d’une valeur d’entreprise inférieure à la valeur fiscale. Secundo, en raison des difficultés conjoncturelles, les entreprises peuvent tomber dans les chiffres rouges. Ce qui rejaillit négativement sur leur valeur vénale. Laquelle peut alors passer sous la valeur fiscale des titres. Au contribuable d’agir! Pour le président du Conseil d’Etat du canton de Vaud Pascal Broulis, auteur d’un très joli ouvrage intitulé L’impôt heureux qui raconte la fiscalité sous la forme d’un recueil de 150 anecdotes, «l’impôt n’est pas une sanction, mais la contrepartie des prestations de l’Etat et un garant des équilibres sociaux». Encore faut-il en être persuadé!

Tout ce qui va changer pour l’année fiscale 2011

Principales modifications: les frais de garde des enfants et les dons aux partis politiques.

Neuchâtel
Selon le chef du Service des contributions, aucun changement majeur n’est prévu dans la prochaine taxation.

A voir aussi : https://infodasilva.wordpress.com/2011/09/14/balance-invest/

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